
A force d'avoir toujours voulu être différente de tout le monde, et de vouloir ressembler à la fille d'un film la plus triste, la plus seul et la plus désespéré. - on y arrive... Je suis juste arrivée à ce que je voulais être, finalement. Je devrais m'en prendre qu'à moi même, mais non, je n'y arrive pas. Aujourd'hui j'en ai mars d'être perdue, dans la solitude. Je me suis métamorphosée, depuis je veux revivre. Mais tout m'en empêche. Non, bien-sûr je vais épargnez à vous et à moi la cause de ce qui m'empêche de revoir apparaitre un jour l'horizon. [...] Bordel, en moi, au plus profond de mes entrailles, tout s'affaiblit. Mon souffle pers sa total conscience. Mon c½ur s'effondre. Mes poumons se noient, dans la fumée qui les ronge. Mes os saillissent sous mon faible poids. Mes membres ne font que de se démembrés. Ma vision ressemble à un vieux film qui ne vit plus depuis les années 50, les images défilent en noir et blanc. Ma mémoire ? C'est un pauvre répertoire de souvenirs qui se dissous au fil du temps.
Alors quand on me demande si ça va, je ne sais pas quoi répondre. Dire la vérité ? Pour encore joué le rôle de la fille la plus abandonné au monde, et de devoir attiré les regards des autres sur ma peine qui cours en moi, pour encore subir les critiques de ces personnes, où encore se faire tabasser au coin de sa chambre ? Non, ça ne m'avancerait à rien, et d'ailleurs plus personne ne peut m'aider. A quoi bon, l'autre en à rien à foutre, il en à rien à foutre si tu vas mal ou pas, car sur ce foutue bout de terre plus rien ni personne ne sera m'aider.
Alors je mens. Je pense que c'est vraiment la meilleure chose à faire, mentir. J'ai toujours mentis à tout le monde, alors pour quoi j'arrêterais ? Ça leur à toujours plus à près tout. Même si des fois j'aimerais avoir l'aide de quelqu'un, et que sur ce foutue monde une personne se rende compte que je vais mal, se rende compte que mon sourire est faux, que mes paroles sont recouvertes d'un malheur coulant dans mes veines. Je ne plus me cachée éternellement, j'ai besoin de parler, de dire ce qui ne va pas. Un jour, tout sera dévoilé. Sur le journal apparaitra "Une adolescente retrouvée inconsciente dans sa baignoire". Et, la gorge nouée, ces personnes qui te côtoyait chaque jour, se demanderont pour quoi ils n'avaient rien vu, ils s'en voudront pendant que toi tu t'en iras pour toujours. Avec des regrets pleins les yeux.
Ne t'en fais pas je vais bien, je perds juste le contrôle.